LA JALOUSIE, par M. l'abbé Gustave MONTEUUIS édition fac-simile, qualité 2, 1 volume 14,5x20, 485 pages : 24 € La jalousie est sur le mode de l’être, l’envie sur le mode de l’avoir ; la jalousie est soupçon et querelle, l’envie est perfidie et bassesse. Mais ce qui les distingue mieux encore, c’est que l’envie est toujours bilieuse et maligne; elle est l’un des péchés mortels ; tandis qu’il est de certaines jalousies qui sont très-estimables : une femme, un homme de bien est à bon droit jaloux de son honneur, de sa renommée, comme on disait ; un catholique vrai est jaloux de la Tradition de l’église, il ne s’en laisse pas conter ; jalousie vient du grec ancien ζελον (zèle). L’abbé Monteuuis note que tous les hommes sont « capables de tomber dans ces inconséquences plus ou moins graves », mais que « saint François d'Assise semble pourtant avoir été une exception à cette règle et fait mentir le proverbe ; car il fut, dès le lendemain de sa conversion, le saint et l'apôtre d'Assise, dont les habitants se montrèrent dociles à son appel et à ses conseils ; dont tous favorisèrent les œuvres, sans l'ombre d'une jalousie, et avec une sainte émulation du bien et du mieux. L'explication de cette faveur populaire est, croyons-nous, dans la pauvreté, l'humilité, l'effacement du Poverello d'Assise, dans son mépris de la gloire, qui ne permettaient pas de le considérer comme un rival ou de concevoir à son égard même l'ombre d'une jalousie.» L’ouvrage de l’Abbé Monteuuis est riche de quantité d’anecdotes pertinentes et de portraits, empruntés soit à la grande histoire, soit aux légendes, soit au jour le jour ; donnant de la sorte à son lecteur de disposer d’une somme d’esquisses qu’il ne reste plus qu’à mettre en peinture. Couverture : Caïn tuant Abel (4080 av. J. C.) ; Grand Catéchisme Familial ; (détail du tableau de Raphaël, Ed. Saint-Remi.)
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