LA CAUSE DES RESTES D'ISRAEL
AU CONCILE OECUMENIQUE DU VATICAN (1912), par les abbés Joseph & Augustin Lémann
édition fac-simile, qualité 2, 1 volume 14x20,5, 351 pages : 25
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« Certains savent peut-être — écrivent les frères LEmann — que tandis que Pie IX prononçait la formule de sanction (du dogme de l’infaillibilité) des éclairs formidables accompagnés de coups de tonnerre, comme on n'en avait jamais entendu, sillonnent les airs et jettent dans l'immensité du temple de Michel-Ange des lueurs blafardes qui glacent d'effroi. La foudre tombe sur la coupole et brise quelques vitraux de la chapelle des SS. Procès et Martinien à laquelle était adossé le trône du Pape. Evidemment l'enfer exprimait sa colère. »
« Comme Saint Paul converti — poursuivent les deux frères — nous venions auprès du concile plaider la Cause des restes d’Israël, et nous restons israélites, mais sachant ceci : quand, au contraire, l'Assemblée Constituante (1791) avait abordé la question du peuple juif, elle ne proposait qu'un but purement civil et sciemment rationaliste, donc une fiction qui demeure une fiction : celle d'une Assemblée scientiste pour qui la Révélation mosaïque n'avait pas plus de valeur que la Révélation chrétienne Elle voulut faire tomber le manteau d'ignominie qui couvrait les épaules du Juif, sans se préoccuper du voile qui couvrait ses yeux ; effacer les taches de boue qui étaient sur la personne mythique du Juif-errant, sans se préoccuper de la tache de sang qui était à son front. Par là, l’Assemblée laïque ne pouvait qu’échouer : on le voit un siècle plus tard.
« Eh bien ! Ce fut autre chose à la porte du Concile du Vatican. »
Augustin et Joseph Lémann, passim.
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