A la jeunesse
qui espère et qui veut
" Nous arrivons
à la dernière crise, à celle où l’on cesse de parler du salut des
gouvernements, pour ne s’occuper que du salut suprême de la société. "
Ces mots sont les premiers de l’Avant-propos. Un siècle a passé sur
cette prévision. Ce que les esprits supérieurs pouvaient lire, dès lors,
dans les idées qui avaient cours, nous le lisons aujourd’hui dans les
faits, dans les événements accomplis, plus encore dans ceux qui se
préparent et qui sont imminents. Nous arrivons à la dernière crise, à
celle où l’on sera réduit à se demander si la civilisation ne va pas
être enlevée comme un brin de paille dans une tourmente, et la société
anéantie.
Une revue
anglaise de l’époque de Mgr Delassus, le Crusader, écrivait : " Nous
voyons s’amonceler les signes de la grande et terrible lutte dans
laquelle l’Europe sera divisée en deux vastes camps : l’un pour
l’attaque, l’autre pour la défense de la liberté chrétienne. Dans cette
lutte les armes ne seront pas seulement intellectuelles ou morales,
elles seront aussi matérielles et physiques (les dernières guerres
mondiales ont anéanti les derniers états chrétiens pour l’instauration
d’une surveillance mondiale des gouvernements. Ainsi leur conformité aux
principes maçonniques a été assurée par le moyen de la SDN puis de
l’ONU, voir le livre de William Guy Carr (1959) : Des Pions Sur
l’Echiquier en vente sur notre site).
L’heure est
proche en effet, où la force brutale et la tyrannie césarienne seront
elles-mêmes dévorées par le socialisme qui ronge les sociétés modernes
(aujourd’hui c’est réalisé). A cette heure quand tous les pouvoirs de
Dieu auront été brisés par la Révolution (c’est fait) et que la secte,
fille de Satan, voudra régner sur le monde (c’est fait), les peuples
chrétiens, forcés à défendre leurs autels et leurs foyers, pourront
librement réagir contre les lois qui s’interposent entre eux et les lois
de l’Eglise de Dieu… Alors viendra l’inévitable réaction et la révolte
contre l’impiété et l’anarchie. Alors la jeunesse de chaque contrée où
la Révolution a posé le pied, s’écriera avec les Machabées : " Mieux
vaut mourir en combattant que de voir la désolation du sanctuaire. " ;
et jetant au vent tous les calculs humains, elle formera dans chaque
pays une phalange d’hommes prête à défendre jusqu’à la mort les libertés
conquises par la Croix, prête à se réunir sous ce symbole à leurs
frères de toute race et de toute nationalité. Alors les femmes enverront
leurs fils et leurs époux au combat. Alors les pères ceindront leur épée
pour défendre la foi de leurs enfants et la liberté de leurs autels ".
Dieu leur
donnera la victoire.
Dans le livre
intitulé : La Conjuration Anti-Chrétienne (en vente sur notre
catalogue), Mgr Delassus en a donné, non seulement l’assurance, mais
l’espoir sérieusement fondé. Sur les ruines de la Révolution devront
s’élever les constructions nouvelles. A la jeunesse il appartient de s’y
préparer, puisque c’est à elle que l’œuvre incombera. La première
préparation est d’étudier les conditions d’existence, de vie et de
prospérité que réclame la société humaine.
L’une de ces
conditions est l’esprit familial qui est à restaurer dans la maison,
dans la cité et dans l’état. Voici le résumé de cet admirable traité de
politique chrétienne sous forme de table des matières détaillées.
table des
matières, resume du livre
chapitre I.
comment se
forment les états.
La vérité
sociale est à l’opposé de l’utopie démocratique : l’égalité. – Dieu, à
l’origine, a établi la société humaine sur l’autorité, la hiérarchie et
le devoir de l’union. – La famille est le principe de la cité : chez les
Assyriens, les Egyptiens, les Hébreux, les Grecs et les Romains. – Chez
les peuples modernes. – Formation de la France. – Action continue de la
famille royale. – Providence spéciale dont elle a joui. – Sanction
divine donnée à la loi salique.
chapitre II.
les états
doivent conserver le type familial
L’Etat a pour
éléments constitutifs, non les individus, mais les familles. – Elles
sont les cellules élémentaires du corps social. – Les lois imposées par
Dieu à la famille doivent être les lois de toute société. – Paroles de
Bonald, de Bodin, de Léon XIII. – Le gouvernement de la France a été
essentiellement familial. Le roi, la reine, les grands officiers. – Le
roi avait le rôle d’un chef de famille patriarcale. – Il était
réellement père : conduite de Saint Louis, le palais de Versailles
ouvert à tout venant. – Amour des Français pour leur roi jusqu’en pleine
révolution. – Témoignages. – La prospérité de l’ancienne France est due
à l’esprit familial de la monarchie.
chapitre III.
l’union, la loi
sociale.
A l’attachement
des sujets au souverain doit se joindre l’union des sujets entre eux. –
L’union procède de l’amour. – De nos jours, en France : Antagonisme.
Comment y remédier ? – Paroles d’Augustin Lémann. – L’union sociale chez
les anciens : chez nous au moyen âge : chez les étrangers.
chapitre IV.
d’ou vient la
prosperite des peuples et d’ou leur décadence
Aucune société
ne peut subsister sans l’assistance mutuelle des grands aux petits et
des petits aux grands. – Partout et toujours l’oubli de cette obligation
s’est produit d’abord chez les grands. – Trois aristocraties se
succèdent chez nous comme chez les anciens : aristocratie féodale,
aristocratie territoriale, aristocratie d’argent. – Elles ont de moins
en moins le sentiment de leur devoir. Elles finissent toujours par
oublier. – De là la décadence, la ruine et une affreuse guerre civile
chez les Grecs, chez les Romains. – Notre aristocratie féodale façonnée
par l’Eglise. Son œuvre. – Notre aristocratie territoriale. Ses mérites.
Sa décadence. Sa ruine.
chapitre V.
Quel sort
l’aristocratie d’argent se réserve-t-elle et réserve-t-elle a la
France ?
De nos jours la
souveraineté appartient à l’or. – Comment la bourgeoisie put prendre la
place de la noblesse. – Tradition de patronage d’une part, de discipline
de l’autre, maintenues quelques temps. – Causes de leur disparition :
enrichissement trop rapide, absence de traditions. – La liberté du
travail favorise l’exploitation de l’homme. – L’irréligion enlève tout
scrupule. – Conséquences : agglomérations d’ouvrier n’ayant plus nifeu,
ni loi, ni foi, prêtes à tout. – Terribles menaces pour un avenir
prochain. – Paroles de Mgr Ketteler.
chapitre VI.
le salut est
dans le retour a la paix sociale
La France
pourra-t-elle rentrer dans les voies de la civilisation ? – Oui, en
revenant à ce qui a fait son bonheur et sa prospérité. – Ce que l’esprit
chrétien a produit, il peut le produire encore. – Rétablir le règne de
la paix par la charité. – Paroles de Léon XIII. – L’entente, pour la vie
de la famille doit se répandre dans la société toute entière.
chapitre VII.
la réforme doit
commencer par la reconstitution de la famille.
On demande un
homme. – Il ne pourrait que nous relever et nous remettre sur la voie. –
La première étape sera de reconstituer la famille. – La famille n’existe
plus en France. Nous n’avons même plus l’idée de ce qu’elle doit être. –
Axiome de J.J. Rousseau : les enfants ne sont liés à leur père qu’autant
qu’ils ont besoin de lui pour se conserver. – C’est la famille humaine
abaissée au niveau de la famille animale. – La famille humaine est
permanente dans la suite des générations. – La généalogie du Christ. –
Les généalogies dans l’ancienne France. – L’ancienne famille française
avait, outre la communauté de sang, la transmission des traditions
familiales et du patrimoine. – La Révolution a décapité la famille
royale, décimé les familles aristocratiques et mis les familles
bourgeoises et prolétaires dans l’impuissance de s’élever d’une manière
continue. – Extraits de livres de raison.
chapitre VIII.
familles souches
Trois régimes
de famille : famille patriarcale, famille souche, famille instable. –
Régime de la famille souche supérieur aux autres. – Son double élément
de stabilité et de perpétuité : le foyer et la tradition. Transmission
ordinairement à l’aîné, de la dignité de chef de la famille et de la
charge de soutien de la maison. – Ses devoirs. – Paroles de Bonald, de
Victor de Laprade, d’Edmond Demolins. – Avantage que ce régime procure à
la société, à la famille, aux individus. – Comment il s’est établi chez
nous. – Le code civil l’a tué. – Paroles de le Play, d’About, de Renan.
– Pour que la France ait un avenir, il faut que les familles puissent se
replacer sous ce régime. – Plaintes et réclamation des Chambres de
Commerce. – La secte révolutionnaire s’oppose à cette réforme. – Le
gouvernement actuel aggrave encore la situation. – Mesures insuffisantes
proposées par les démocrates chrétiens. – Démocratisation introduite par
le code dans la famille française. – Il en va autrement en Angleterre et
en Amérique. – Sinistre avertissement malheureusement réalisé.
chapitre IX.
Familles
traditionnelles.
Devoir des
pères de raviver chez eux l’esprit de famille. – Il faut des traditions
sur les lois pour leur donner l’assentiment du cœur ; et il faut
l’éducation sur les traditions pour en faire le principe des mœurs. –
L’esprit révolutionnaire broie les traditions de l’ancienne France.-
C’est ce qui explique notre impassibilité. – Dieu a donné à l’animal la
force pour subvenir aux besoins de ses petits. Il a donné de plus à
l’homme l’autorité pour dresser la volonté de ses enfants. – Cette
autorité, il l’a voulue permanente comme la famille elle-même. Le choix
des alliances. – Le livre de raison. – Ses trois parties : la
généalogie, le journal, les enseignements traditionnels. – Conséquences
sociales de l’abandon des traditions familiales. – Disparition des
familles qui abandonnent leurs traditions.
chapitre X.
autorité du père
– sainteté de la mère – culte des ancêtres.
L’autorité du
père à Athènes, à Rome, chez nous jusqu’au XVIIIème siècle. – Le père de
famille vénéré comme l’image du Père éternel. – L’esprit de
Jean-Jacques, la Convention et le Code l’ont fait disparaître. – M. de
Tocqueville a cru que c’était un bien. – Les faits disent le contraire.
– Urgente nécessité de restaurer l’autorité paternelle, la plus légitime
et la plus nécessaire.
Heureux l’homme
à qui Dieu a donné une sainte mère. 6 Paroles de Lamartine, d’Ozanam. –
La mère de Saint Athanase. – Sainte Emilie, mère de Saint Basile et de
Saint Grégoire de Nazianze. La mère de Saint Augustin. – La mère de
Saint Grégoire-le-Grand. – La mère de Saint Bernard. La mère de Napoléon
Ier. – La mère de Pasteur. – La mère du Saint Curé d’Ars. – La mère de
Charlemagne. – Paroles de Joseph de Maistre. – Mère de famille qui ont
rétabli les affaires de leur maison. – La femme dans la famille
ouvrière. – Action sociale de la femme française. – Les mères de zouaves
pontificaux. – Paroles de M. Favières. – Les femmes en face de l’esprit
révolutionnaire.
Le culte des
ancêtres engendré et nourri par l’esprit de famille. – Chez les païens.
– Chez les catholiques.
chapitre XI.
reconstitution
du corps social
Elle exige la
reconstitution de la famille : entité morale, économique et sociale
persistante. – De nouveau les familles se hiérarchiseront comme
autrefois. – Paroles de Bonald. – Aristocratie et noblesse. – Il y a de
l’aristocratie dans toutes les classes de la société. – La démocratie
s’oppose à la constitution de l’aristocratie en noblesse. –
L’anoblissement dans l’ancienne France. – Ses avantages sociaux. –
Paroles de Taine, de Léon XIII, de Pie IX. – Qu’en sera-t-il dans
l’avenir ? – Sentiment de Taine, de Bonald, de le Play. – La vie n’est
point éteinte au cœur de la France. – Que le prêtre dans sa paroisse, le
père dans sa famille, le patron dans son atelier, le capitaine dans sa
compagnie, s’attachent à développer le noyau d’aristocratie que Dieu
nous a laissé. – Que chacun fasse descendre le vrai et le bien dans son
cœur sur ses frères. La est la vraie solution de la question sociale.
chapitre XII.
la France, ses
origines et sa mission.
Les origines de
la France. – Le baptême de Clovis et des Francs. – Récit de Baronius. –
La Sainte Ampoule. Parole du cardinal Pie et de M. Th. Lavallée. –
Lettre du Pape Anastase II à Clovis. – Testament de Saint-Rémi. – Lettre
de Saint Avitus qui trace le programme du peuple franc. – Mission donnée
à Clovis par l’empereur Anastase. – Confirmée au roi de France par les
pape Grégoire III, Etienne, Adrien, Léon III, et Grégoire IX. – Paroles
d’Honorius III, d’Innocent III, d’Alexandre III et de Léon XIII. – Le
sacre particulier des rois de France. – Il scelle à nouveau, à chaque
commencement de règne, l’alliance contractée entre le Christ et eux. –
Description du sacre et ses enseignements. – L’onction faisait le roi.
Paroles et conduite e Jeanne d’Arc. – Il donnait un certain caractère de
sainteté. – Pouvoir de guérir les écrouelles. Témoignages de Saint
Thomas d’Aquin et de Benoît XIV, des historiens et des médecins. – La
mission de la France marquée dans la loi salique, dans les chansons de
geste, sur les monnaies. – Promesse de durée providentielle faite à la
fidélité à cette mission.
epilogue
Où en
sommes-nous ? – Ne perdons pas l’espérance. Paroles de Mme Taine,
Drumont, et Brunetière, Lucien Arréat, Léon Daudet, Buffet, Lur-Saluces.
– Prières pour le roi de France, indulgenciées par les papes, et gravées
sur les colonnes des églises de Rome. – Scène grandiose dans la
basilique Ulpienne. Vienne un autre Constantin ! Et le monde l’attend.