BEELPHEGOR, MOLOCH & CHAMOS, par l'ex-rabbin Paul DRACH
édition recomposée, qualité 3, 1 volume 14,5x20, 53 pages  :
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Dissertation extraite de la Bible de Vence

Si un homme d'entre les enfans d'Israël donne de ses enfans à l'idole de Moloch, qu'il soit puni de mort et que le peuple du pays le lapide. Voilà le commandement du Lévitique (xiii, 21). Il faut en conclure, avec Paul Drach que les hébreux, ou du moins une importante faction d’entre eux, tombaient régulièrement dans l’idolâtrie. C’étaient leurs conquérants, Babyloniens, Assyriens, Égyptiens qui insinuaient dans leur esprit d’abord la trahison du vrai Dieu, ensuite les perversions, les crimes sanglants et jusqu’à l’anthropophagie.

Beelphégor (le dieu de la luxure des Moabites, le Priape des Grecs : « idole de turpitude, dit saint Jérôme) et Moloch (le dieu des Amonites, le dévoreur de petits enfants) sont mieux connus que Chamos qui représentait le soleil et qui était l’idole des débauches.

On sait qu’à Carthage où les Juifs se mêlaient aux Phéniciens au point qu’on les confond, « On immolait deux victimes humaines au Saturne phénicien (Moloch) comme au carthaginois. Et Minutius Félix assure qu'on sacrifiait des enfants à celui-ci dans plusieurs endroits de l'Afrique. »

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Couverture : Le dieu Moloch.