CORRESPONDANCE DU CARDINAL PIE ET DE MGR COUSSEAU (1849-1873).
édition fac-simile, qualité 2, 1 volume 14x20, 672 pages  : 35 € 

Louis-François-Désiré-Edouard Pie naquit au diocèse de Chartres, dans la paroisse de Pontgouin, le 26 septembre 1815. En 1827, il entra au petit séminaire de Saint-Chéron, situé en face de Chartres, sur la colline opposée à celle de la ville haute et de la cathédrale.

Antoine-Charles Cousseau naquit à Saint-Jouin-sous-Chàtillon (Deux-Sèvres), le 7 août 1805. Il fut ordonné prêtre en 1820.

— « Le grand évêque de Poitiers se montre dans ses lettres, comme partout ailleurs, l'athlète intrépide et puissant que Dieu avait suscité et armé de toutes pièces pour défendre la religion et l'Église. Doué d'un beau génie, d'un caractère ardent et hardi, d'une haute éloquence, unissant la prudence et l'habileté au courage, Il ira dire « à l'Empereur lui-même des vérités de premier ordre. » Il appelle l’Empereur : « l'un des plus grands désorganisateurs de la société chrétienne, qu'aient vus et que doivent voir les siècles avant la dissolution finale ».

—« Rome est un volcan dissimulé, qui éclatera un jour d'une manière terrible. Le nombre de figures de coquins que l'on voit dans les rues est considérable.

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Nous ajoutons quelques extraits de cette correspondance durant les années terribles :

— « On rapporte ici demain (1871, durant la Commune) le corps de notre cher capitaine Lodoïs de Marcellus… Le 22 mai 1871, Mgr Darboy fut transféré de Mazas à la Roquette, avec le curé de la Madeleine, M. Deguerry, les PP. Ducoudray et Clerc, l'abbé Allard et le Président Bonjean. Dans la soirée du 23, l'archevêque et les prêtres se confessèrent et commu­nièrent. Le 24, à sept heures et demie du soit, les six prisonniers furent fusillés.

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Couverture : Sceau de Mgr Pie.

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