DU GOUVERNEMENT ROYAL, par SAINT THOMAS D'AQUIN
édition recomposée, qualité 3, 1 volume 14,5x20, 112 pages  : 12 € 

Préface du père Garrigou Lagrange, O.P.

lire un extrait

— Nous ne publions ici que la partie reconnue authentique du De Regimine Principum ad Regem Cypri. La suite, telle qu’on la connaît était de la main du dominicain Ptolémée de Lucques (à partir du ch. V du Livre II).

— « Le but de la Société est le bien commun — nous rappelle le RP Garrigou-Lagrange — qui est supérieur au bien propre de chacun, quoiqu'en dise l'individualisme, mais qui ne doit cependant pas l'absorber, comme le prétend le communisme. « Ce bien commun de la multitude est plus grand et plus divin que celui d'un seul. » (Ch. IX). C'est la paix, la tranquillité de l'ordre dans la cité ou la nation ; la monarchie est le meilleur des gouvernements (Optima gubernatio est quæ fit per unum).

— « En vertu du principe optimi corruptio pessima, la tyrannie est pire que l'oligarchie[1], qui est la dégénérescence du pouvoir aristocratique, et l'oligarchie est pire que la démocratie, qui est, selon la terminologie de saint Thomas, l'altération ou la corruption de la république.

— « Les provinces, et les cités, écrit s. Thomas, (ch. II) qu'un seul roi gouverne se réjouissent dans la paix, s'épanouissent dans la justice et se délectent dans l'abondance. Aussi le Seigneur, par la bouche des prophètes, promet-il à son peuple comme une grande faveur qu'il ne mettra qu'un seul chef à sa tête, qu'il n'y aura qu'un seul prince au milieu d'eux. »

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Couverture : Triomphe de s. Thomas, couvent de Santa-Maria Novella à Florence ; le Saint est flanqué d’Aristote et de Platon, tandis qu’Averroès est terrassé au sol.