HISTOIRE MERVEILLEUSE DE LA SAINTE IMAGE DE GENES, par M. Charles BARTHÉLÉMY.
édition fac-simile, qualité 2, 9 volumes 14,5x20, 195 pages  :
16 € 

 — « Le divin Maître, écrit F. Descostes, reçut l'envoyé du roi Abgar, Ananias, avec bonté, mais il ne consentit pas à le suivre jusqu'à Édesse. Ananias, ayant échoué dans sa mission, voulut tout au moins y rapporter l'image de l'Homme-Dieu. « II se retira donc, dit l'auteur, un peu à l'écart sur un lieu assez élevé d'où il pût, dominer la foule ; et, prenant ses pinceaux, il se mit à fixer les traits du Sauveur sur la toile. Plusieurs fois il tenta d'infructueux efforts. Peine inutile : le beau visage de l'Homme-Dieu resplendissait comme le soleil et des rayons lumineux, couronnant sa tête divine d'un nimbe de gloire, éblouissaient Ananias qui, ravi, captivé, perdu dans l'extase, laissait sa toile vierge et ses pinceaux inactifs.

— « Mais Jésus qui est miséricorde, science et puissance, fit appeler le pauvre peintre et s'informa avec bonté de son dessein. Ananias manifesta l'ordre du souverain d'Édesse et son impossibilité à le réaliser. Alors Jésus, se faisant apporter de l'eau, se lava le visage ; puis, prenant la toile d'Ananias, il l'approcha de son auguste Face et celui qui est le « Miroir ineffable des perfections de la divinité » imprima miraculeusement son portrait sur le tissu, et le remit au courrier d'Abgar. Telle est, en substance, l'origine divine de cette image toujours appelée par les anciens auteurs « celle qui n'a pas été faite par la main de l'homme » pour la distinguer de celles qui sont dues à son industrie. » (Introduction, p. XI, sq.)

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Couverture : Reproduction de la Sainte Image de Gênes.

* On me demande une précision : achéropite (άχείροπίτος — ά : privatif + χείρον : main + πίτειν : peindre) veut dire non-façonné¸ qui n’est pas de main d’homme.