L'ERREUR
DU PREDESTINE, par le comte Emmanuel de MALYNSKI
édition fac-simile, qualité 2, 1 volume 14,5x20,5, 493 pages :
30 €
Cette première partie de la série la Mission du Peuple de Dieu est profonde ; elle est sans aversion : c’est l’œuvre d’un homme étonné de nos naïvetés et de notre manque de foi.
– Malynski démontre qu’il existe une alternative de l’intelligence religieuse la plus haute la plus sagace (celle d’un S. Augustin, d’un S. Bonaventure ou d’un S. Thomas), c’est – pour reprendre à peu près l’expression de Mgr Jouin dans la RISS – la scrupuleuse et totale absence de scrupule » : celle-ci, celle de Lucifer et de sa horde, est la parade assurée contre celle-là, dont le défaut ou la faiblesse est, pour ainsi dire, d’être marquée au coin par des limitations morales.
– « Je ne comprends pas comment on peut considérer le judaïsme talmudique, – celui dont nous faisons l'expérience personnellement, — comme une continuation de l'hébraïsme biblique. Il suffit d’être un historien impartial pour le savoir clairement
– « Le Talmud (Malynski écrit Talmude) est le code le plus parfait de déloyauté érigée en principe et en devoir. Il est comme une sorte d'imitation à rebours de l'Évangile, car la littérature talmudique n'est pas passivement amorale, mais affirmativement et activement immorale. Et l’Église, rappelle Bossuet, ne s’en est jamais prise aux prédestinés déchus, mais « uniquement au ramas de commentaires qu’on nomme le Talmud »
– « Le Talmud n'est pas seulement un livre de non-charité, c'est un évangile d'anti-charité évangélique. C'est la parodie négative et en quelque sorte le singe de l'Évangile, au même titre que Lucifer a été appelé, par les théologiens, « le Singe de Dieu ». C’est la démocratie de « celui qui ne veut point servir », du « singe de Dieu » qui donne la main au « démos »
– « Et j'ai souvent pensé à Israël en pensant à Lucifer, car c'est le Lucifer collectif et historique. Je ne dis pas un Israélite ou même les Israélites, mais l'esprit d'Israël. »
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Couverture : Nieuport Ni-17C. Em. de Malynski (Brevet de pilote n°209) s’est trouvé aux commandes d’un de ces appareils en 1917.