LA HAUTE-BANQUE & LES REVOLUTIONS, par Auguste CHIRAC
édition fac-simile, qualité 2, 1 volume 14,5x20, 315 pages  :
24 € 

— Cet ouvrage, célèbre en son temps par la renommée de son auteur, méritait une réédition. Comme celui de Werner Sombart (Les Juifs & et la vie économique, ESR, 2005) il demande quelques connaissances en matière de spéculation, d’escroquerie et de spoliation du travail ; mais A. Chirac est excellent pédagogue  et les lecteurs comprendront vite que l’un des premiers actes d’un souverain catholique soucieux du bien public sera de décréter la suppression de la Bourse.

— « Il y a, paraît-il, des mots qui exigent la feuille de vigne, si l’on veut éviter la censure. Ces noms sont ceux des financiers internationaux, c’est-à-dire apatrides, qu’on connaît pourtant fort bien. Ils règnent sur les nations depuis avant la révolution, disons depuis la révolte protestante contre toute autorité.

— « La censure qui frappe nos livres aujourd’hui se nomme Hachette qui veille à ce qu’on se taise sur les scandales de Princes d’Abraham et les ducs d’Isaac (Préf., p. X).

« Auguste Chirac prouve que les révolutionnaires, les pillards et les perturbateurs, sont précisément les joueurs de la fortune publique, autrement dit les financiers. (Ibid.)

— « Pendant que les milliards se partagent entre une poignée d’hommes, dix ou vingt millions de Français labourent la terre, battent le fer, montent des charpentes, taillent des pierres, chauffent les machines, souffrent la faim et le désespoir quand il y a chômage, et laissent des enfants en guenilles quand l’un d’eux est tombé d’un échafaudage ou a été saisi par la courroie d’une transmission.