LA JUDEO-MACONNERIE & L'ÉGLISE CATHOLIQUE, par Mgr Ernest JOUIN
édition fac-simile, qualité 2, 2 volumes 14,5x20, 525 pages  :
37 € 

Lettre de Son Éminence le Cardinal GASPARRI

à Mgr JOUIN

Fondateur de la R. I. S. S[1]

Du Vatican, le 20 juin 1919.

Monseigneur,

Le Souverain Pontife a daigné agréer avec une bienveillance toute paternelle l'hommage de votre nouvelle étude sur la Guerre Maçonnique.

C'est avec raison que dans ce travail vous avez pris soin de mettre en lumière par des documents et des raisonnements irréfutables la doctrine inepte et essentiellement anticatholique de la Franc-Maçonnerie, doctrine issue du déisme, né lui-même de la Réforme, doctrine aboutissant fatalement, comme on le voit aujourd'hui, à la négation même de Dieu, à l'athéisme social, au laïcisme forme ac­tuelle de cette impiété qui, au plus grand détriment des peuples, prétend bannir des sociétés toute trace de religion et toute intervention de l'Église.

Vous avez eu soin tout particulièrement de faire ressortir, en dépit des mensonges qui trompent parfois les catholiques eux-mêmes, l'identité de la Franc-Maçonnerie avec elle-même, partout et toujours, comme la continuité du plan des sectes, dont le dessein est bien la ruine de l'Église catholique.

Sa Sainteté se plait donc à vous féliciter et à vous encourager dans vos travaux, dont l'influence peut être si féconde pour mettre en garde les fidèles et les aider à lutter efficacement contre ce qui tend à détruire l'ordre social aussi bien que la religion.

Comme gage des faveurs célestes, et en témoignage de Sa paternelle bienveillance, le Saint-Père vous accorde de cœur la Bénédiction Apostolique. En vous remerciant de l'exemplaire que vous m'avez gracieusement offert, et avec mes félicitations personnelles, veuillez, Monseigneur, recevoir l'expression de mon entier dévouement en Notre-Seigneur.

Card. GASPARRI.

_______________

Couverture : Couverture : Le sceau de l’Antééchrist. On lit : Quod superius macroprosopus (prosopus = figure) et sicut microprosopus quod inferius ; Ce qui explique le titre choisi par Serge Nilus pour les Protocols : « Le grand dans le petit ».