LA SALETTE, nouveaux documents, par M. le abbé ROUSSELOT
édition fac-simile, qualité 2, 1 volume 14,5x20, 252 pages  : 17 € 

Comme l'Évangile , le « Fait de la Salette » a eu tout contre lui et rien pour lui; et cependant en moins de trois ans et malgré la préoccupation générale causée par les événements extraordinaires qui agitent l'Europe , il a obtenu une croyance universelle. Les suites de la révolution du 24 février ont dû ralentir, mais elles n'ont pu suspendre le concours des peuples vers la montagne de l'Apparition.

— « A peine dix-sept mois s'étaient-ils écoulés depuis l'apparition de la Salette, lorsque tout à coup éclate la révolution du 24 février 1848. L'Europe endormie se réveille en sursaut. Les peuples sont agités, la France n'a plus de gouvernement. Écoutons le Message de la Sainte Vierge :

— « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller la main de mon Fils; elle est si forte, si pesante, que je ne puis plus la maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres, si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse ; que pour vous autres vous en faites pas cas.

— « Vous aurez beau faire,dit mon Fils aux hommes, que jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j'ai prise pour vous autres. Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième, cependant vous profanez le dimanche. »

Mais nous entendons ici quelques esprits forts de la presse, disciples immobiles d'une philosophie qui se meurt, nous n’entendons. Nous voyons que la société ne compte plus sur la sagesse humaine pour la délivrer des doctrines sauvages qui l’ont envahie, et menacent, si rien ne les arrête, sa civilisation, ses arts et son existence.

Celle que l’Eglise a nommée le Secours des chrétiens, la Consolatrice des affligés, apparaît sur l’horizon de la patrie ; le regard et le cœur se tournent vers Elle, dans l’espérance qu’elle est comme toujours, une heureuse et puissante Médiatrice entre le ciel et la terre.

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Couverture : Notre Dame pleurant, telle que Mélanie et Maximin l’ont décrite.