LA TYRANNIE MAÇONNIQUE, par Édouard DRUMONT
édition originale, qualité 3, 1 volume 14,5x20, 151 pages  :
13 € 

— Le fondateur de la Libre-Parole — et tous les anti-libéraux de son temps — mit si bien en déroute la judéo-maçonnerie qu’il fallut à celle-ci pas moins d’une « Affaire Dreyfus » bidonnée et deux massacres mondiaux de circonstance pour rétablir la toute-puissance de l’or apatride, appuyée sur le bolchevisme. A nous de reprendre la lutte sur les traces de ces soldats de l’Église. Voici quelques paroles d’un F :

— « Le Convent, chaque mois de septembre (1898), vote un budget général qui s'élève de 101.000 à 103.000 francs. Sur cette somme 7.300 francs seulement sont affectés aux dépenses philanthropiques. Quant à l’Orphelinat maçonnique, il ne vit qu'aux dépens de l'État, du Conseil général de la Seine et de la Ville de Paris qui se cotisent pour lui offrir une subvention annuelle de 34.000 francs. »

La philanthropie des Loges est donc bien maigre, poursuit Drumont, bien pâle, bien insignifiante, si on la compare à cette philanthropie catholique qui s'appelle la Charité. Les FF eux-mêmes sont forcés d'en convenir.

— « Toutes les fois que nous voulons entrer dans le domaine de la création d'établissements de bienfaisance et de secours, nous échouons pitoyablement.

— « L'Orphelinat général maçonnique nous en fournit une preuve de plus. Si nos adversaires, les cléricaux, pouvaient mesurer l'inanité de nos efforts dans la voie de la bienfaisance pratique, ils trouveraient un beau thème à nous couvrir de ridicule.

— « En comparant la situation du seul établissement créé par nous, comptant à l'heure qu'il est vingt-deux années d'existence, à la foule d'institutions au moyen desquels l'Église distribue à un peuple de clients des secours de toute nature, nos ennemis pourraient véritablement nous prendre en pitié. »

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Couverture : Caricature montrant Drumont (1844-1913) , et portant cette légende : « Par dévotion, pendant tout le carême, renonce à employer le mots gras ». Albert Pike, « souverain pontife de la F M universelle » et huit grands maçons de son temps : dans le sens des aiguilles d’une montre, du bas vers le haut : Phileas Walder, Robert Croweil, William Upton, Albert-G. Mackey, Jonathan Chambers, Josiah Essex, Macdonald Bates & Goldsborough Bruff.