LE PAPE & LA DIPLOMATIE (1861), par Louis VEUILLOT
édition fac-simile, qualité 2, 1 volume 14,5x20, 64 pages  : 6 € 

— La Révolution, dans ses racines immédiatement talmudiques – nous avons souvent employé l’expression d’une « théologie de Satan* » pour qualifier l’enseignement de la Synagogue – veut se débarrasser une bonne fois du surnaturel et de ce qui le représente. Sa ruse est de sembler retenir comme quelque chose de séparé et d’anormal le temporel et le spirituel. La Synagogue de Satan sait comment attaquer le temporel, elle a l’expérience de l’abolition de la propriété. Louis Veuillot va montrer dans cette brochure quel est alors le vrai problème diplomatique au moment des assauts contre l’Italie.

— « La diplomatie (pp. 44, sq.) qui n'est pas ou ne veut pas se déclarer franchement révolutionnaire se sent troublée et embarrassée devant le Pape. Napoléon Ier se proposait d'accorder au Pape, en traitant avec lui, le degré de considération auquel peut donner droit une armée de 200.000 hommes.  Mais qu'est-ce que c'est aujourd'hui que 200,000 hommes ?

— « On veut réduire le Catholicisme à l'état de secte (c’est nous qui soulignons) sans existence officielle ; une telle proposition ramenée à de tels termes, et présentée en ces mêmes termes au souverain Pontife ?

— Mais selon les vrais doctrinaires mondialistes, « Les papes doivent, sous peine de perdre tout appui, quitter les régions mystiques et descendre sur le terrain des intérêts matériels, seuls engagés dans le débat. Une proposition qui implique immédiatement un changement dans l'assiette morale du monde. »

* L’expression se trouve chez les abbés Lémann (V. en particulier L’Avenir de Jérusalem & La Vierge et l’Emmanuel, ESR.)

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Couverture : Portrait de Louis Veuillot vers 1875 & le fratricide de Caïn.