LE PERE HENRI RAMIERE, DE LA COMPAGNIE DE JESUS, par les RRPP. PARA, GALTIER, ROMEYER, DUDON, S. J.
édition fac-simile, qualité 2, 1 volume 14,5x20, 392 pages  : 25 € 

— « L'épreuve et le mal physique, la lutte et le mal moral lui-même sont les moyens dont se sert la Providence pour préparer les pierres qui doivent entrer dans l'édifice divin. Le chrétien attentif à contempler l'ordre ainsi établi ne saurait par conséquent se laisser déconcerter par aucune épreuve. C'est à l'oubli de ces lois providentielles que se doit attribuer le découragement qui caractérise un trop grand nombre des fidèles catholiques.

— « Comment, en effet, s'expliquer autrement l'étrange contraste qui existe entre l'esprit de la religion chrétienne et le caractère de la plupart de ceux qui la pratiquent ? Tout, dans cette religion, tend à agrandir les âmes et à allumer en elles d'immenses ambitions. En haut les coeurs, nous crie sans cesse l'Église : sursum corda... Il semble donc que les chrétiens devraient être les plus courageux et les plus confiants de tous les hommes... On s'attendrait les voir marcher la tête bien haute au milieu des infortunés qui n'ont pour appui que l'erreur et pour espérance que le néant.

— « Encore une fois, comment expliquer ce déplorable état de choses, sinon en reconnaissant qu'un très grand nombre de chrétien ignorent « l’application de l’idée de Providence divine. » (pp. 239. sq.)

— « Et pourtant, n'est-ce pas tout le contraire que nous voyons ? La pusillanimité n'est-elle pas le vice capital des serviteurs de Dieu, comme l'orgueil le vice capital de ses ennemis ?

— « Ne voit-on pas trop souvent les héritiers des promesses chanceler misérablement et succomber enfin à un découragement meurtrier ? Ne croient-ils pas du moins faire assez s'ils peuvent conserver la foi et l'espérance au milieu des scandales qui les entourent ?

— « Encore une fois, comment expliquer ce déplorable état de choses, sinon en reconnaissant qu'un très grand nombre de chrétien ignorent « l’application de l’idée de Providence divine. »

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Couverture : Portait du P. Ramière, vers 1875.