statistiques LE TESTAMENT D'UN ANTISÉMITE

LE TESTAMENT D'UN ANTISÉMITE, par Édouard DRUMONT
Nouvelle édition recomposée, qualité 3, 1 volume 14,5x20, 524 pages  :
37 € 

— « Avant tout, je me suis efforcé, écrit Drumont, de mettre bien en relief ce fait qui me paraît dominer la situation où nous nous débattons : le tarissement de toute source de vérité à laquelle les hommes de ce temps se puissent abreuver.

— « C'est à ce signe que Satan, le père du Mensonge, l'être des ténèbres, se révèle clairement comme le maître de l'heure présente. L'organisation actuelle est bien le chef d'œuvre de ce roi de l'imposture et de la malfaisante ironie. Il a machiné cette société de façon à ce que l'homme semble avoir toutes les apparences de la liberté et, qu'en réalité, il ne puisse entendre lui-même ou faire entendre à ses frères une parole de vérité.

— « Pour les superficiels, ces innombrables journaux qui paraissent tous les matins et tous les soirs sont absolument libres. Il faut avoir vécu comme nous dans les coulisses de la Presse pour savoir que tout ce monde qui gambade, qui s'agite, qui gesticule est condamné à ne point sortir d'un certain cercle d'idées, pour connaître que les plus démonstratifs ont un fil à la patte qu'on tire à un moment donné et qui les empêche d'écrire ce qu'ils n'hésitent pas à nous dire dans les conversations.

— « Ces milliers de prêtres qui, chaque dimanche, gravissent les marches d'une chaire dans une église petite ou grande semblent libres, eux aussi ; matériellement ils ne sont point couverts de chaînes; ils ne sont point obligés de soumettre leurs sermons à une censure. Et cependant le peuple fidèle, qui aurait tant besoin d'être guidé et informé en détail des manœuvres maçonniques et juives, n'entend jamais un mot qui touche aux préoccupations aiguës du moment. »

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Couverture : Caricature montrant Drumont (1844-1913) , et portant cette légende : « Par dévotion, pendant tout le carême, renonce à employer les mots gras ». Par contraste, et pour chasser la tristesse, un souvenir de la douce France : Les Riches heures du duc de Berry (septembre).

TABLE DES MATIÈRES


PRÉFACE À M. JACQUES DE BIEZ 1
LIVRE PREMIER PAROLES TESTAMENTAIRES 3
La raison d'être de ce livre. — Pourquoi l'Antisémitisme n'a-t-il pas triomphé encore ? — Un bon conseil. — Un souvenir de Frohsdoril'. — Une fausse conception de la situation. — La fiction et la réalité. — L'histoire se fait. — Le cardinal de Lavigerie et M. de Vanssay. — Le comte de Chambord et Mme Récamier. — Un vrai Capétien. — L'année de l'aveu. — Les conservateurs. — La peur de Rothschild. — Dupont à Baylen. — Les ordres religieux. — La génération formée par les Jésuites. — Le parti jésuitique. — Tous les chefs catholiques contre nous. — Avant et après le 1er Mai. — L'article 7 reparaît. — La Lanterne et les Dominicains du Havre. — Le Jacobin domestiqué. — « Lâchez les chiens ! » — Brisson travaille. — Une revue des misères humaines. — La viande à bon marché. — Jeanvrot s'en mêle. — Un village de Seine-et-Marne en 1890. — La vraie main-morte. — Dialogue de la vache et du Juif. — Aux Faux de Cernay. — Palanquin et chaise percée. — Le Juif tour à tour insolent et vil. — La Bécasse impertinente. — Un concierge gentilhomme. — Le premier acte des Parisiens. — Oppert de Blowitz. — L'inauguration de l'Exposition. — Ce que la Ligue antisémitique a reçu. — Édouard de Rothschild et le baron Hirsch au Cercle de la rue Royale. — La descente de la courtine du Boulangisme. — On s'accoutume à la boue. — 4
Le comité de la bourse de la duchesse. — Les Juifs dans le Boulangisme. — La dresseuse de lapins. — « Fin de siècle » et « fin de Fiance ». — La duchesse d'Uzès. — Le droit d'Asaka-M& opïé. — Le Juif opère dans le monde. — Arthur Meyer et Bocher. — Le Philistin vaincu par le Juif. — Le triomphe du chaud d'habits. 5
 

LIVRE DEUXIÈME I CONSIDÉRATIONS SUR L'ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DU JOURNALISME CONTEMPORAIN. 69
Obstacles apportés au développement de l'Antisémitisme par l'organisation actuelle de la Presse. — Ce que les Maîtres de la Pensée pensent de la vénalité de la Presse. — Pasteur, Jules Simon, et Mézières au Crédit foncier. — M. Le Trésor de la Rocque. — La publicité du Crédit foncier. — L'Association des journalistes républicains et le Chantage. — La fausse monnaie des mots. — Différence entre la Réclame et le Chantage. — Une pantomime sociale. — Razzia et contre-razzia. — Les députés qui touchent. — Un discours de M. de Lamarzelle. — Les articles littéraires. — Journalisme d'hier et d'aujourd'hui. — Vieux et jeunes. — Quelques portraits de journalistes : M. Francis Mignard, Paul de Cassagnac, Sarcey, Henri Rochefort. — La fin de Thraséas. — Paul Strauss on le laïcisateur pour les autres. — Séverine et Violette. — Le socialisme du Boulevard. — La figure que prendrait la Charité si elle descendait sur la terre. — Le rire de Gyp. 69
II LE PARTI BOULANGISTE ET L'ANTISÉMITISME 107
Toujours la question d'argent. — Les variations de Paul Déroulède. — Le vice-président de la Ligue des Patriotes et la poudre sans fumée. — Les munitionnaires de la Triple Alliance. — Un journaliste boulangiste délicat. — Laguerre et Rothschild. — Les 135.000 francs du comte de Paris. — Un joli aplomb. — La grandeur des humbles. 107
III IMPOSSIBILITÉ POUR LES FRANÇAIS DE CONNAÎTRE LA VÉRITÉ 127
Le mensonge juif. — La goutte d'eau des tyrans de Padoue. — Apparence de choses et caricatures d'hommes. — M. de Gavardie. — Laur ou le Compagnon du Tour de France. — A Nohant. — L'accaparement des sardinières. — La ruine d'une industrie française. — L'Anglais chez nous. — Seul de tous les membres de la Gauche. M. de Mally a un peu de pudeur. — La question du pétrole. — Le Pacte de famine. — Ce qui se passerait au moment de la guerre. — Le monopole Hachette. — Un écrivain honnête. — Le Clergé sous la troisième République. — Ce que préfère la maison Hachette. — Spécimens de la littérature adoptée par une respectable maison bourgeoise du dix-neuvième siècle. — La Vénus de M. Catulle Mendès. — Quelques Zolaâtries. — Le discours de Maurice Barrès. — La Droite vote pour Guyot, ancien rédacteur de la Lanterne, et acclame Messire Luc. — Le millionnaire M. de Lanjuivais et ses amis abandonnent le pauvre écrivain catholique. — Les petites librairies de province sacrifiées. — Le triomphe du rut. — Rothschild maître absolu de la France. — Le drainage de l'or. — Une affirmation de Chirac. — Dans les autres pays les Juifs exploitent, en France ils trahissent. — Rothschild et l'Italie. — Les emprunts fantastiques. 127
IV LA QUESTION JUIVE A L'ÉTRANGER 165
Ignorance des Français sur tout ce qui se passe à l'étranger. — Guillaume II. — Les débuts d'un règne. — Israël reprend possession de l'Empereur. — Une déclaration des Archives israélites. — Assuérus-Guillaume et Mardochée-Singer. — Le Badhan. — Triomphe de Mignet. — Un Rouvier allemand. — Disgrâce de Stoecker. — Une bonne affaire et une mauvaise action. — Grandeur d'âme du Czar. — Les Juifs en Russie. — La syphilis industrielle. — Un article du Nord. — Dangers qui menacent le Czar. — Le Juif Adler. — Un insulteur de la France décoré par le gouvernement français. — Dédaigneuse réponse de M. de Kotzebue. — La mort d'Alexandre II. — Les Nihilistes trahissent leur race. — L'assassinat de Bralvstok. — Le meeting d'indignation de sir Henry Isaacs. — Un peuple de cannibales. — L'Angleterre et l'Irlande. — La philanthropie de Jameson. — Les évêques anglicans. — Les exploits de sir Henry Isaacs à. Paris. — Le magasin des Grands Boulevards. 165
 

LIVRE TROISIÈME ANÉMIE — ANESTHÉSIE — ATARAXIE 197
Impossihilité de faire sortir les Français actuels de leur apathie. — Les réunions publiques. — Le Conseil municipal et les souscriptions irréductibles. — Les Français ne sont pas pessimistes. — La conception qu'ils ont de la vie. — Dégénérescence complète du sens moral. — Les idées nouvelles sur le vol et la prostitution. — Osiris Iffla ou le Bienfaiteur de l'Humanité. — Le culte des grands hommes. — L'enthousiasme de Mme Adam. — Ce que la Cour d'appel de Bordeaux pensait de ce Dieu égyptien. — II y a vingt ans. — Le président Toutée et le Bal des Vaches.— Un coin de province. — Maës et son ami Le Senne. — La diminution des naissances. — La Mort aux gosses. — Les deux pèlerinages. — Indifférence devant les catastrophes financières. — Les actionnaires de Panama. — Le silence des journaux. — Henri Rochefort. — Le Patriarche de l'escroquerie. — Le rapport de M. Monchicourt. — Des chiffres fantastiques. — Les gogos ont toujours confiance. — La banque Macé-Bernard et le Clergé. — Les Placers de la haute Italie. — La publicité du Gaulois. — La mort dans le péché.— La Magistrature. — L'affaire des Métaux. — L'avocat général Sarrut et le président Calary. — Laveissière et Cornet. — Un dîiner de magistrats. — L'implacabilité envers les humbles. — Un homme tué pour une fleur. — Une fête à Boulogne. — Un Code spécial pour les Juifs. — Mary Raynaud et Rodrigues. — Le marquis de Salaberry et Naquet. — « Cela va tout de même » — La servilité des Académies.— L'élection de Bischollsheim. — Un mandarin de lettres — Lavisse et le bon Dieu. — Le Lettré et la Bergère. — Une visite à l'Impératrice d'Allemagne. — Le mariage Hugo-Daudet. 197
 

LIVRE QUATRIÈME LE CLERGÉ « FIN DE SIÈCLE >> 275
I LES ÉVÊQUES 277
Ce qu'on dit et ce qu'on pense. — Le Kulturcampf allemand et le Kulturcampf français. — Sages paroles du cardinal Czaki. — Des catholiques qui dansent. — La loi sur les congrégations. — A l'Opéra-Comique. — La statue de Bizet. — Le mari de la veuve. — Persécutés de Byzance et persécutés de Paris. — L'Épiscopat actuel. — L'opinion d'un directeur des Cultes. — Honnêteté des mœurs. — Les exceptions. — La mort d'un évèque. — A l'Opéra. — Un fonctionnaire sacré. — Situation douloureuse et précaire du clergé inférieur. — L'interdit. — Toute résistance au pouvoir est brisée. — Pour quelles causes on interdit certains prêtres. — L'évêque de Séez et le curé de La Chapelle-Moche. — Encore une négociation de M. de Mackau. — L'administration financière des évêques. — L'ancien régime fondait, le régime actuel liquide. — La propriété ecclésiastique. — Ressources dont dispose l'évêque. — Gaspillage et désordre. — 800.000 francs de dettes. — Un vicaire général ingénieux. — Les évêques qui changent de garnison. — Un héritage de 1.500.000 francs. — La caisse des retraites. — Un archevêque fin de siècle. — Le cardinal Place. — Un consul général prévaricateur. — L'Institut des Petites Sœurs des Pauvres, — La disparition du Père Lepailleur. — La fin d'un saint. — Autour d'un coffre-fort. — Un diocèse en révolution. 277
II LES ÉVÊQUES ET LES ÉCRIVAINS CATHOLIQUES 326
La haine des évêques pour les écrivains catholiques. — Des défenseurs embarrassants. — Mgr Guilbert et la Presse catholique. — Pourquoi les évêques nous en veulent. — Le souvenir de saint Athanase. — Mgr Richard et l'Univers. — La littérature d'un neveu d'évêque. — Les Joyeusetés en képi. — Sans chemise ! — Une note d'archevêque. — La férocité ecclésiastique. — Le supplice de l'auge en Perse. — Impossibilité de répondre. — Les bons petits camarades. — M. Paul de Cassagnac a son tour. — Une scène d'un roman de Ferdinand Fabre. — Ce qu'a souffert Henri Lasserre. — La création d'une ville. — Les Juifs marchands d'objets de sainteté. — Le blasphème dans le quartier Saint-Sulpice. — Les Pères de Lourdes. — La traduction des Évangiles et la congrégation de l'Index. — Incroyable inertie de Mgr Richard. — Comment on traite un archevêque de Paris à Rome. — Mgr Gibbons et les Chevaliers du Travail. — Une conversation avec l'archevêque de Paris. — Un article de M. Cornély. — Le soufflet de Mgr Darboy. — Un voyage à Rome. — Dans l'escalier. — Une audience du Pape. — Le Journal de Rome. 326
III L'ÉGLISE ET L'ARGENT 373
Des écrivains qui connaissent trop bien l'histoire. —Crise d'atonie et de pusillanimité que traversent les représentants de. l'Église. — Le meurtre rituel. — Les divers états de civilisation. — Les sacrifices humains au Dahomey. — L'assassinat du petit Abd-el-Nour. — Un archevêque qui a peur des Juifs. — L'abbé Desportes et Mgr Thomas. — Des lettres piteuses. — Tué par les Juifs... — Hier et aujourd'hui. — Les magasins juifs et les Congrégations. — Les Sœurs quêteuses de Lille. — Un négociant qui n'est pas content. — L'opinion publique depuis les décrets. — Le monde catholique et l'Argent. — Les capitulations de conscience. — Les suicides de distinction. — Le prêtre et le médecin. — Le Saint-Sacrement enlevé pour cent mille francs. — A Saint-Philippe-du-Poule et à Notre-Dame. — L'abbé Frémont et l'abbé Le Nordez. 373
IV LES CURÉS 403
L'éducation du séminaire. — Étroitesse et insuffisance de cette éducation. — Entrée du prêtre dans la vie. — L'inexpérience des débuts. — Les crises d’âme. — Isolement du prêtre. — Les machinations franc-maçonniques. — L'Écho de la Dernière Bataille. — La France juive et le clergé. — Un acte de charité intellectuelle. — Le prêtre relève la tête en voyant l'indignité de ceux qui l'attaquent. — Un livre et un âge. — Les dossiers de Juifs et de Républicains. — La phase des saletés. — De 1880 à 1886. — Les prêtres bons à tuer. — La conférence de la salle des Capucines. — Une institutrice qu'on révoque parce qu'elle va à l'église et un préfet qu'on honore parce qu'il va à la synagogue. — Une affiche qui aurait rendu service. — Les conservateurs ne veulent pas bouger. — Joie et peur du prêtre en lisant une page de vérité. — Mgr Dupanloup et le droit de juger les évêques. — Les pressentiments du Pape. — Pourquoi on se tait. — Une transformation inévitable. — Difficultés du recrutement du clergé. — Une lettre-circulaire de l'archevêque de Rouen. — La séparation de l'Église et de l'État. — Les catholiques d'Irlande. — Le clergé libre et le clergé esclave. 403
 

LIVRE CINQUIÈME UNE ÉLECTION MUNICIPALE EN 1890 443
I LIMINAIRE : 445
II UNE CAMPAGNE ÉLECTORALE 449
Un tour dans le quartier. — Un peu de statistique électorale. — Les membres de mon Conseil de fabrique. — Monarchistes et bonapartistes. — Le capitaine Lambelin. — Le baron Ledoux. — Mon curé. — Un Suisse plein de bon sens. — Les braves gens. — Le syndicat des révoqués. — La lâcheté des gens distingués. 449
III LE BARON REILLE ET LES CATHOLIQUES DU GROS-CAILLOU 465
Mon voisin du boulevard de Latour-Maubourg. — Trois bâtons de maréchaux dans une famille. — Sous le Seize-Mai. — Le Catholicisme financier. — Un administrateur très occupé. — Le bonapartisme du baron Reille. 465
IV LÉO TAXIL ET LE NONCE DU PAPE. 471
La sincérité du défenseur des Juifs. Les cyniques mensonges. — A propos du Rosier de Marie. — Un Tartarin de Marseille. — Le commodore et le commandeur. — Mon « manoir » de Soisy-sous-Étiolles. — Ce que m'ont rapporté les traductions de mes livres. — La délicatesse des Américains. — Voyage au pays des ordures. — Les Amours secrètes de Pie IX. — La Petite Sœur qui quête. — Les outrages à la Vierge. — Attentats aux mœurs. — Une estampe du dix-huitième siècle. — Le Mauvais Livre. — Le Nonce du Pape envoie sa carte à Taxil. — Le sens moral d'un prélat romain. — Les catholiques distingués n'éprouvent qu'une indignation modérée en présence des ignominies vomies par Taxil. — L'Œuvre de Saint-Michel.— Le grand saint français du quinzième siècle. — Ce qu'on en fait aujourd'hui. — Réserve des esprits élevés de la libre-pensée devant ce que Taxil, l'ami du Nonce, couvre d'immondices. 471
CONCLUS1ON 508
TABLE DES MATIÈRES 509