LA MISSION DU PEUPLE DE DIEU, 22ème part. LE TSAR LIBÉRATEUR, FOURRIER DU BOLCHEVISME,  par le comte Emmanuel de MALYNSKI
édition fac-simile, qualité 2, 1 volume 14,5x20, 327 pages  : 26 € 

— Cette XXIIème partie de La Mission du peuple de Dieu peut être qualifiée de visionnaire. Le soin qu’y montre Malynski à placer le terrorisme international au rang des armes naturelles de la Secte contredit l’information que reçoit l’opinion occidentale (ch. VIII & IX). Disons quelques mots du terrorisme.

Tout le monde connaît par cœur l’identité : terroriste = kamikaze ; elle est reprise et répétée ad nauseam jusqu’à être suspecte, mais bien peu d’entre nous la révisent. Et pourtant les horreurs que produit aujourd’hui le terrorisme international, frappant essentiellement et aveuglément des âmes innocentes, devraient conduire l’homme moyen et surtout l’homme cultivé à douter que le pilote japonais était un terroriste : l’arrière-plan d’Hiroshima et de Nagasaki est un premier élément d’appréciation ; secondement les kamikazes japonais étaient incontestablement des soldats fervents et valeureux, non pas des désespérés dépenaillés ; enfin, ils n’ont jamais visé que des objectifs militaires. Quand même nous ne comprendrions pas – si l’on ose dire – leur sens asiatique du sacré et du surnaturel, ils opposèrent leur « vent divin » (kamikaze) à la colonisation américaine qui a en effet défiguré leur malheureux pays comme elle a défiguré le nôtre.

— « Le terrorisme en tant que tel n’est pas un dernier recours, mais un instrument régulier de domination mondialiste, à savoir une menace permanente sortie des catacombes de l’Église de Satan » ; l’ombre de la guillotine, la mise en chantier de l’assassinat prémédité, du fanatisme aveugle, comme l’ombre de Nürnberg doivent saisir de peur tous les peuples des goyim ; la fin justifie les moyens ; Machiavel n’est-il pas un peu l’anagramme de Malachie ?

— « Ce n’est pas lui qui vit, mais c’est l’esprit substantiel du Mal qui vit en lui », disait déjà Saint Paul.

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Couverture : Nieuport Ni-17C. Em. de Malynski (Brevet de pilote n°209) s’est trouvé aux commandes d’un de ces appareils en 1917.