GRANDE CHRISTOLOGIE, LES HOMMES ILLUSTRES, I & II, par M. l'abbé MAISTRE
édition fac-simile, qualité 2, 2 volumes 14,5x20, 1165 pages  : 60 € 

— « La plupart des hommes illustres, qui figureront ici comme témoins de Jésus-Christ, n'ont pas été destinés pour être des ministres évangéliques dans la primitive Église. L'éclat de la vérité les avait convertis. Ils ont rendu témoignage à Jésus de différentes manières, soit par un Christianisme pratique, soit par des discours, des conversations, que leur dictait une foi ardente, soit par les faits et les circonstances de leur vie chrétienne, mais principalement par l'effusion de leur sang.

— « Tous ont été les contemporains de Jésus-Christ ou des Apôtres. La plupart, après avoir vu de leurs propres yeux les miracles de Jésus, ou les prodiges des Apôtres, ont mérité, par l'effet de leur conviction profonde, de leur foi vive et de leur éminente sainteté, de devenir aussi des thaumaturges, d'opérer de semblables prodiges, souvent d'en faire éclater de plus grands.

— Plusieurs d'entre eux ont été des preuves vivantes de la vérité chrétienne ; ils étaient les monuments encore subsistants de la puissance merveilleuse du Christ, ou de celle de ses Apôtres. Telles étaient les personnes qui avaient été miraculeusement guéries, ou ressuscitées. Rien au monde n'a égalé la force de leur conviction; elle les a constamment tenus prêts à faire les plus grands sacrifices pour Jésus.

— Tel le fils de la veuve de Naïm dont parle l’évangile du XVe Dimanche après la Pentecôte, et qui deviendra Saint Martial, si connu en France : en compagnie de sainte Véronique, il évangélisera le Sud-Ouest. Il mourra à plus de quatre-vingts ans (pp. 115, sq.)

Nous en allons donner le catalogue et la notice historique. Nous ferons pour ces témoins primitifs ce que S. Jérôme a fait pour les écrivains ecclésiastiques, et Suétone pour les empereurs romains. Un exposé succinct de leur histoire ou de leur martyre, nous les fera connaître suffisamment.

Les témoignages positifs, éclatants, sérieux, résultant de la vie entière, aussi bien que de la mort de chacun de ces personnages primitifs, feront tomber en poussière les frivoles systèmes des symbolistes » (Préface, passim).

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Couverture : Jean Fouquet : Martyre de Saint Étienne, vers 1450.