LES
ROTHSCHILD, UNE FAMILLE DE FINANCIERS JUIFS AU XIXE SIECLE, par Édouard DEMACHY.
édition fac-simile, qualité 2, 2 volumes 14,5x20, 4711 pages :
30 €
— « La presque totalité des guides qui ont servi l'armée française du 15 au 18 juin étaient à la solde de Nathan Mayer. (v. les récits de Chateaubriand — Mém. D’Out. Tombe, ch. Waterloo, et de l’abbé A. Lémann — son Rothschild — sur la conduite des Tziganes et des Juifs qui suivaient les armées, détroussaient les cadavres, égorgeaient les blessés pour les dépouiller). D'innombrables espions juifs sillonnaient en tous sens la Belgique entre Bruxelles et la frontière française.
— « Le 15, Nathan Mayer était déjà parfaitement an courant du plan de campagne de Napoléon Ier. Le grand empereur savait pouvoir vaincre Blücher isolément ; il savait qu'ensuite il pouvait tenir les Anglo-Hollandais en respect jusqu'au retour de Grouchy qui devait, par son arrivée, décider de la victoire… La victoire était mathématiquement assurée à Napoléon… Les vingt-quatre heures de retard de Grouchy sont inexplicables... Ce fut Blücher qu’on vit arriver. La bataille était gagnée pour Nathan Mayer… (I, pp 65, sq.)
— « Peu après l’arrivée de Nathan au Stock Exchange (on le savait débarqué la veille, le 19 juin, du continent), la nouvelle se mit à circuler : les 117 mille prussiens de Blücher avaient été taillés en pièces, les 16 et 17 juin à Ligny et que Wellington était perdu. Nathan vendait ostensiblement à des compères et rachetait en sous main.
— « Le lendemain arrivait la nouvelle de la victoire de Waterloo ; les fonds remontaient avec une incroyable rapidité ; Nathan Mayer venait de ratisser 25 millions-or de £. » (Ibid.)
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Couverture : de gauche à droite et de haut en bas : Amschel Mayer (le fondateur de la dynastie) ; Nathan (l’Anglais, l’homme de Waterloo) ; Edmond (France). Source : Encyclopædia Judaïca