ŒUVRES COMPLETES, Ie Part. oeuvres ascétiques, par Saint
Alphonse de LIGUORI
édition fac-simile, qualité
2, 16 volumes 14x20, 7 974
pages : 500 €
ŒUVRES COMPLETES, IIe Part. œuvres dogmatiques
édition fac-simile, qualité 2, 9 volumes 14x20, 5470pages :
280 €
ŒUVRES COMPLETES, IIIe Part. œuvres morales
édition fac-simile, qualité 2, 7 volumes 14x20, 3820
pages : 220 €
Saint
Alphonse de Liguori (1696, † 1787) fut déclaré Vénérable en 1796,
béatifié en 1816, canonisé en 1839, élevé au rang de Docteur en 1871. Ses
Méditations sont des clés pour notre salut.
« Il est une vérité qu'il n'est plus permis de méconnaître aujourd'hui où
l'hérésie crie au scandale contre l’Église
véritable : « qu'à mesure que le monde de péché corrompt de plus en plus sa
voie (Gen. VI, 12), à mesure aussi Dieu redouble ses faveurs à l'égard
de ce petit troupeau d'élus » (Luc. XII, 32) pour lequel il a fait et
conserve cet univers visible. D'un côté le jugement de ce monde pervers
approche ; mais en même temps approche aussi le jour où l'Église verra son époux
tel qu'il est, face à face ; le jour auquel tous étant consommés dans Un, Dieu
sera tout en tous.
« L'affreux jansénisme parut avec sa morale dure comme ses dogmes, dogmes
repoussans comme sa morale : au nom de la pure et vénérable antiquité, cette
secte farouche qui — pour rendre l'homme parfait — avait jugé que la première
chose à faire était de lui arracher le cœur. Qu'importe donc que
Pascal, homme de génie, mais homme
de parti, ait voulu descendre jusqu'au trafic des textes et à la calomnie, pour
venger, disait-il, la saine morale attaquée par les jésuites ?
« De nos jours les Modernistes, Progressistes et Libéraux avec
leur morale révoltée nous clament les maximes de l'Église primitive, comme si
l'Église de toujours n'était pas la primitive. Voulant un homme nouveau, ils le
font descendre plus bas que les bêtes farouches, sans amour et sans frein.
« Il est entendu que ces inflexibles prédicants de la saine morale, tous
d'ailleurs, ou presque tous, renégats à l'exercice du saint ministère, se
renferment dans un superbe dédain à l'égard des docteurs et des traditions qui
leur rappellent trop leur apostasie. Parlez à ces hommes et surtout à leurs
jeunes disciples des usages et de la foi de l’église
et vous verrez quel étrange sourire vous obtiendrez d’eux (in Préface, passim). »
Les Œuvres dogmatiques sont divisées en quatre parties
dont il faut énumérer les objets :
Les Vérités de la foi (tomes I, II, III).
Saint Alphonse, rappelle d’abord les fondements de toute théologie possible, il
combat ensuite les nouvelles erreurs de son temps : les hérésies d’une part
(protestantisme, déisme, théisme, jansénisme, quiétisme) ; il réfute superbement
d’autre part la sophistique naturaliste (celle que l’idole laïque nomme les
Lumières). Les professeurs des écoles catholiques devraient les étudier pour
solidifier leurs cours. L’infection du monde contemporain a certes sa cause
prochaine dans ces mêmes Lumières, mais reconnaissons qu’elle n’a pu
gagner du terrain que par la faute des catholiques, clercs et laïques, dont la
culture philosophique est incroyablement courte.
Le Triomphe de l’ Église (IV & V) nous présente en
sous-titre L’histoire et la réfutation des hérésies, dont les attaques
doivent être comprises très-théologiquement, dit Saint Alphonse, comme
l’administration de la preuve que le catholicisme est la seule religion
vraie puisqu’elle est la seule qui excite constamment et durablement
la haine de Satan et de son instrument gnostique. Le commentateur a
mille raisons d’en appeler au comte Joseph de Maistre (Huit lettres sur
l’Inquisition et De l’église gallicane*). Mais qui connaît ce
brillant esprit, ce grand défenseur de l’Église si calomnié ?
La Défense des dogmes (VI & VII) est ici pour montrer
à la fois la vitalité et le caractère surnaturel de notre foi. Chaque dogme est
la claire énonciation d’une vérité particulière contenue dans la Révélation ; il
est donc une nourriture empruntée à sa surabondante véracité ;
énonciation que l’Esprit Saint inspire aux papes dans les heures où les fidèles
en manifestent l’attente.
LesTraités (VIII & IX) qui clôturent les imposantes
Œuvres dogmatiques portent enfin sur le pape et le concile — montrant
la subordination du second au premier — seule manière de rejeter la
démocratie-contre-nature, qui se cache sous le vêtement de la collégialité ;
puis sur la nécessité d’une Censure des livres défendus : l’Eglise prouve
par là son immense sollicitude, car, « de même que nous nous défendons d’avoir
sur notre table des viandes avariées, de même nous avons à nous protéger des
publications qui nous souilleraient. »
Cette troisième série a pout titre général « Oeuvres morales » de S.
Alphonse. Faute d’une table générale, nous donnons ici un aperçu des matières
traitées, dont le pôle, comme on verra, est le sacrement de Pénitence :
Le tome Ier traite de ce qui touche la conscience voulant
le bien et son salut ; à savoir la loi, les opinions, et la coutume. Ensuite
vient l’examen des Préceptes du Décalogue ; c’est une entrée en matière pour des
conseils et recommandations aux confesseurs.
Le tome IInd s’adresse encore aux confesseurs. S. Alphonse examine les
Actes humains, les péchés et leurs distinctions en mortels et véniels. Il
revient ensuite derechef sur les Préceptes du Décalogue.
Le IIIe tome traite de la justice et des institutions dans leurs
différentes formes : le droit au domaine, la restitution, les vols. Ensuite on
regarde les contrats, donations etc.
Le IVe tome revient sur les contrats, l’emphythéose, le fief, la
tutelle ; ceci conformément au VIIIe Précepte du Décalogue. Mais également sur
les Préceptes de l’Eglise (le jeûne, la communion). Enfin, S. Alphone nous
expose la matière et la forme de chacun des Sept Sacrements. Et c’est l’occasion
d’avertir autant le fidèle que le prêtre contre les sacrements invalides fondés
sur des opinions seulement probables.On trouvera un Catalogue des décrets les
plus notables relatifs à la célébration du sacrifice de la sainte messe, le
baptême et la confirmation, sur les sacrements en général.
Le Tome Ve indique les prescriptions concernant les fiançailles (nature,
obligation, dégagement) et le mariage (régularité, empêchements) ; puis on y
parle des censures et de l’excommunication.
Les Tome VIe & VIIe montrent à nouveau à quel point S. Alphonse portait
haut l’objet et la fin du sacrement de Pénitence institué par Notre Seigneur. Il
donne des conseils éclairés et emplis de sollicitude aux confesseurs, leur
indiquant quelle conduite ils doivent avoir envers des fidèles marqués par des
habitudes, qui ont des interrogations spéciales, d’autres qui sont ignorants,
d’autres qui sont prisonniers, etc.
En ces temps où l’Eglise est attaquée de l’intérieur et de l’extérieur malgré,
ou plutôt à cause de l’empreinte morale dont elle marque toute notre
civilisation, il est magnifique de lire ces pages de Saint Alphonse qui
redonnent espoir courage..
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