SAINT CLEMENT DE ROME. GRANDE CHRISTOLOGIE, par M. l'abbé MAISTRE
édition fac-simile, qualité 2, 2 volumes 14,5x20, 1206 pages  :
60 € 

— La malignité des hérétiques des temps anciens les portait à ruser avec tout ce qui touche à la Révélation avec de simples contre-vérités ; mais depuis que le scientisme est vénéré comme une idole, les attaques ont pris un tour jamais vu auparavant : les chrétiens d’autrefois étaient savants d’intelligence et de cœur, la perfidie ne les ébranlait point. De nos jours, c’est à peine si un catholique sur mille croit encore que Satan veut régner par les Lumières et le progrès et les clercs eux-mêmes sont désemparés dans la tourmente œcuménique. La Grande Christologie est faite pour nous tous qui avons vitalement besoin de certitudes pour notre salut.

— « L’Histoire de S. Clément fait suite à la Vie de Saint Pierre, écrit l’abbé Maistre. Au demeurant on y trouvera en abondance des représentations du premier des papes, en particulier l’extraordinaire leçon de théologie à laquelle S. Pierre est provoqué par Simon le Magicien. Les prêtres et les fidèles en tireront bénéfice, nous en sommes assurés par avance.

— « Les Écrits de S. Clément, poursuit l’abbé Maistre, font suite aux Actes de S. Pierres ; ils sont très-remarquables par leur importance. D'abord ce sont des traités de saine théologie et de haute philosophie. Ils sont remarquables, ensuite, par la diction pure, irréprochable ; par l'ordre et la méthode, par le cachet d'éloquence réelle et véritable, qui y règnent partout. Ils accusent évidemment un esprit net, très-cultivé, très-versé dans les Belles-Lettres.

— « Leur authenticité est manifeste. Un auteur qui eût voulu se substituer à S. Clément n'eût jamais accompli un travail aussi parfait : il en eût été trop content pour publier sous le nom d'un étranger ces beaux ouvrages, qui sont le fruit, non-seulement d'un travail soutenu et laborieux, mais encore d'un génie éminent et rare ; et, s'il s'y rencontrait, il ne s'occuperait certainement pas du métier de faussaire, comme les faux critiques le supposent : il brillerait par lui-même, il n'irait pas follement se cacher sous un nom d'emprunt, pour tromper l'Église, pour se perdre lui-même à tous les points de vue. Il est donc impossible que les ouvrages, dits de S. Clément, aient été composés par un autre que saint Clément lui-même : la nature humaine ne serait pas capable d'une telle supercherie (in Préface). »

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Couverture : Portrait de S. Clément à gauche ; en pleine page : La Congrégation des saints d’Abrecht Dürer.