VIE
D'ANNE-CATHERINE EMMERICH, par le père K.E. SCHMOEGER
édition fac-simile, qualité
2, 3 volumes 14x20, 1695
pages : 100 €
« Si elle (Anne-Catherine) voyait commettre un péché ou si elle en entendait parler, elle était saisie d'une vive affliction et versait des larmes amères. Interrogée par ses parents inquiets sur la cause d'un chagrin qu'ils ne pouvaient s'expliquer, elle n'était pas en état de leur donner une réponse satisfaisante. Elle recevait à cause de cela beaucoup de reproches et on la traitait de fantasque : mais cela n'arrêtait point l'élan de son cœur brûlant d'amour qui la portait à prier et à faire pénitence pour les besoins spirituels du prochain. Ainsi, dans sa quatrième année, elle se trouvait un jour près du berceau d'un enfant mortellement malade ; la mère de l'enfant était à ses côtés. Le père qui était ivre, dans un accès de colère, lança une hache qui devait briser la tête de l'enfant. Arme Catherine se jeta rapidement devant le coup ; la hache effleura sa propre tête et fut déviée du berceau. L'enfant fut sauvé.
« Une autre fois Anne Catherine vit des enfants blesser la décence dans leurs jeux. Elle en conçut un tel chagrin qu'elle se cacha dans les orties, priant Dieu d'accepter ses souffrances en expiation des péchés de ces enfants.
« Elle ressentait aussi une vive compassion pour les Juifs. « Lorsque j'étais petite — raconte-t-elle —mon père me prenait souvent avec lui quand il allait à Cœsfeld acheter quelque chose chez un marchand juif. J'étais toujours saisie de pitié à la vue de ce malheureux homme et souvent je ne pouvais m'empêcher de pleurer amèrement de ce qu'ils sont si endurcis et ne veulent pas du salut qui leur est offert. Combien ils sont à plaindre ! Ils n'ont aucune idée des Patriarches tels que je les vois. Les Juifs actuels descendent des anciens Juifs pervertis par le pharisaïsme. La misère et l'aveuglement de ces hommes ont toujours fait sur moi une profonde impression (elle obtint la conversion d’un rabbin à Maestricht.). » On lui doit d’avoir prophétisé (II, 440, sq.) « la démolition de la civilisation et l’hérésie conciliare, puis la restauration de l’Eglise et de son empire. »
On n’en finirait pas de citer les marques d’amour du prochain, pour l’amour de Dieu, qui habita toujours Anne-Catherine Emmerich. Sa vie fut une longue suite d’extraordinaires souffrances qu’elle endurait nuit et jour : « les seuls remèdes qui me fissent du bien, disait-elle, étaient surnaturels, non pas ceux des médecins » ; on sait qu’elle reçut les stigmates ainsi que les douleurs de la couronne d’épine.
Catalogue par ordre alphabétique
Livres anglais, allemand, espagnol et latin